Ce site est une archive. Pour les actualités veuillez consulter le site Tout Corps d'État

Supersonic A tribute to Sun Ra au Festival Banlieues Bleues 2012

Vendredi 06 Avril 2012 à 20h30
Salle Pablo Neruda 

31,av. Salvador Allende 

93000 BOBIGNY

Dans le cadre du Festival Banlieues Bleues 2012.
Prix des places : 16, 12 et 10 €
Réservation

Figure inclassable de la Great Black Music, Sun Ra fut un formidable démiurge : à mi-chemin entre le gourou et le savant fou, pionnier des machines interlopes, musicien à la discographie gargantuesque et conquistador aussi à l’aise dans le hard bop que le psychédélisme ou le free jazz, il offre une matière (super)sonique imparable que Thomas de Pourquery malaxe avec liesse et licence. Habitué des aventures collectives (é)mouvantes (Megaoctet, Rigolus), le saxophoniste électrique et électrisant a réuni une équipe de troublions aussi doués pour le jazz, le rock psyché que les chœurs enflammés ou l’électro allumée. Plus qu’un concert-hommage : un show bouillant.

Thomas de Pourquery saxophones alto, soprano et chant
Edward Perraud batterie : électronique
Frederick Galiay : basse électrique
Laurent Bardainne : saxophones alto et baryton
Fabrice Martinez : trompette et tuba
Arnaud Roulin : claviers


Ce soir c’est vendredi, soi-disant jour sans viande. Tu parles ! Ils auraient bouffé un lion s’il était passé par là. Sur scène : six cavaliers de l’apocalypse tranquille selon Sun Ra, j’ai nommé Supersonic, projet-hommage au maître du jazz cosmique (mais pas que) dirigé de poigne de maître par Thomas de Pourquery, saxaltiste du bonheur moussant, jazz-star charismatique dont notre chère musique préférée a tant besoin. Autour de lui qui bouge tout seul dans son little big costume à revers rouge moiré, des musiciens qui font bloc et plaisir à entendre : Zim l’imperturbable au trombone si cultivé, Fab’ Martinez à la trompette-qui-danse, Arnaud Roulin au piano malin et au Moog – ou un machin comme ça je sais plus – mutin, Frederick Galiay à la basse pitbull (ce garçon mord le groove), Edward Perraud et ses contes brûlants touillés-rythmés aux baguettes de feu. Une joyeuse bande de drilles aux visées soniques intergalactiques.
Peter Cato (à propos du concert au studio de l’Ermitage à Paris Vendredi 25 novembre 2011).
Jazz magazine

Répondre à cette brève

 

Contact