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  • 10 mars - Godjira - Paris

    Deux basses électriques dans le même ampli-totem-monolythique, creusant dans la matière, font (re)naître l’ultime dinosaure théropode radioactif Godjira.

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Frederick Galiay

Basse électrique, composition, images.

Contrepoint Étendu - Galiay/Mienniel/Sanz

Jocelyn Mienniel, flûte et électronique
Frederick Galiay, basse, électronique
Benjamin Sanz, batterie, électronique

Guest Aram Lee, flûte Daegeum

Mouvement du scorpion part I "pansori" Trio version (Galiay)



Mouvement du scorpion part I "pansori" Quartet version (Galiay)



Mouvement du scorpion part II Quartet version (Galiay)



Mouvement du scorpion part III Quartet version (Galiay)



Rayon vert (Mienniel)



Ce projet s’articule autour d’une collaboration entre Frederick Galiay et Benjamin Sanz qui composent une musique basée sur une écriture consistant à superposer plusieurs modes de composition.
Chacun de ces modes est considéré comme une voix d’un «méta-contrepoint» ou «contrepoint étendu» ; concept qui consiste dans le fait de combiner plusieurs types d’écoute et d’interprétation, de manière simultanée.
Des codes issus d’époques ou de lieux très différents coexistent (musique classique, contemporaine, électronique, improvisée, jazz et musiques traditionnelles) et créent une musique riche des matières rendues possibles par ces confrontations.
Les voies empruntées par les composantes de ce contrepoint sont comme des voix conversant en intelligence, sans la nécessité de parler la même langue.
Des «personnages musicaux» - pour reprendre les mots d’Olivier Messiaen – avec leurs particularités et leurs individualités, arpentant ensemble et dans la même direction les cheminements qui leurs sont propres.

Pour créer cette musique hybride, ils font appel à Jocelyn Mienniel à la flûte et à l’électronique qui très vite prendra une part très active dans le projet.

L’harmonie est ici envisagée comme la résultante du mariage ou de la confrontation de ces propos. Les possibilités du contrepoint étendu se trouvent donc au-delà des fonctionnalités harmoniques et permettent d’inclure différents systèmes et pensées musicales dans la même œuvre.
Ce projet se propose d’être une passerelle entre différentes musiques mais également de questionner les musiciens sur leur propre culture, leur pratique, en plaçant leurs modes d’expression respectifs dans un contexte différent.
Cette démarche implique la redéfinition du rôle de musicien interprète, de changer une vision communément acceptée de jouer et d’interpréter ensemble la musique instrumentale.
Avec les flûtes, les percussions, la basse et les traitements, toutes les générations de lutheries (acoustique, électrique et électronique) se côtoient.

Cette proposition est conçue pour pouvoir inviter des musiciens de toutes cultures et l’écriture est évolutive, au gré du choix des musiciens.

Le premier invité est Aram Lee (Corée), Flûtes Daegeum en Bambou.

Mouvement du scorpion - part I "Pansori" from galiay frederick on Vimeo.

Contact

Le projet est activement soutenu par la Dynamo de Banlieues Bleues

Mouvement du scorpion part I "Pansori", composé par Frederick Galiay.
Exemple de fonctionnement :

Ici, la partition est constituée d’un conducteur et d’annexes. Le conducteur indique les différentes parties pour chaque musicien en secondes. Le déroulé se joue au compteur.
Toute la pièce est basée sur un motif rythmique inspiré du Pansori Coréen en 6 temps - avec des appuis sur les premiers, cinquièmes et sixièmes temps - joué par la batterie. Au fil du temps, elle "monnaiera" les valeurs de débit en partant de la blanche pointée Jusqu’à la double croche.
Au début de la pièce la flûte et la basse jouent des boucles de durées différentes qui s’imbriquent à chaque tour de manière décalée. La flûte jouera ensuite les annexes A, B et C aux moments définis par le conducteur. Celle-ci sont notées dans un langage solfégique contemporain. À d’autres moments de la pièce, la notation se transforme en grilles d’accords selon lesquelles la flûte improvise, à la manière d’une grille jazz.
Au début de la pièce la notation est graphique. La basse développe librement une harmonie basée sur des clusters (groupes de notes chromatiques joués simultanément) et ses contraintes sont surtout timbrales et dynamique.
Dans toutes ces parties, les pulsations sont individuelles sauf à la fin de la pièce où la basse rejoindra la métrique du "Pansori" jusqu’alors jouée par la batterie.

La problématique de ce projet est chère à Frederick Galiay depuis une vingtaine d’années et à cette démarche fera écho le projet "TIME ELLEIPSIS", qu’il réalisa au cour de la résidence «Hors les murs» de l’institut Français, fin 2016, en Asie du Sud est.

On Youtube

Pansori 1 Pansori 2 Pansori 3 Pansori 4 Résidence Dynamo 1 Résidence Dynamo 2 Résidence Dynamo 3 Résidence Dynamo 4 Projet soutenu par la Dynamo de Banlieues Bleues séance de travail à la Dynamo. drums set Aram's Daegeums Mouvement du scorpion part 2 J&F atelier du plateau 2016 F&B atelier du plateau 2016 F@Fgo2016 With Aram@Fgo2016

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